Je pensais qu'un jeux des trois mots m'aiderait, mais en fait, non, je n'ai toujours pas retrouver mon inspiration. J'ai également oublié comment bien écrire. Enchainement de phrase simple, sans aucun style, voilà tout ce que j'arrive à faire maintenant. Cela fait quatre fois que je recommence cet article. Les autres étaient trop imparfait, trop je ne sais quoi. Peut être que celui-ci suivra le même chemin, je ne le sais pas encore. 

Je sais juste une chose, c'est que pour recommencer à écrire correctement, je dois déposer quelque part les mots qui tournent en moi depuis presque une semaine. Certains s'inquiètent de ce que je peux ressentir en ce moment, d'autres sont confiants. Et je ne parle pas de ceux qui s'en fichent puisqu'ils ne sont pas au courant.

Je vais donc vous épargner la lecture du reste puisque ce ne seront que banalités et futilités me concernant. Je vais probablement vous raconter comment j'ai perdu ma première dent ou en tout cas celle qui m'a le plus marqué (c'était en mordant dans un prince). J'enchainerai sur mes malheurs d'enfants qui ont conduit à ce que je suis aujourd'hui pour finalement vous dire que je vais bien. Vous pouvez arrêter votre chemin ici, et poursuivre vers mon second article qui sera, je l'espère beaucoup mieux.

Comme je le disais, je vais parler de ce qui m'a conduit à ce que je suis aujourd'hui, alors parlons en. Suis-je un jeune adulte ? Un vieil ado ? Il y a peu, j'étais étudiant. Je comptais le rester quelques temps mais l'ambiance ne m'a pas plu, j'ai d'ailleurs une nouvelle fois changé d'avis. Je pense que la voie que je m'apprête à suivre n'est pas la meilleure mais c'est celle qui convient le mieux à mes envies. Pour le moment, je me fais exploiter, parlons clairement mais travailler 35h par semaine et être payer moins de 400€, ça n'a pas d'autre nom. Et je vais me faire exploiter pendant encore deux années. C'est ça qui motive à avoir ce foutu diplôme, l'envie de ne pas avoir à trimer un an de plus. Je pense que je supporterai ces deux ans grâce à Marika. On a beau s'engueuler fréquemment, ça reste la personne la plus importante pour moi en ce moment. Mon soucis, c'est que je n'arrive pas à trouver un rythme convenable à ma vie de couple, professionnelle et à mes relations amicales. Une semaine c'est 168h. 35h en moins à cause du travail + 14 pour les transports qui me conduisent à mon lieu de calvaire. S'ajoute à ça 70h de sommeil pour ne pas être trop fatigué, 7h pour toutes les tâches quotidiennes, il reste donc 42h. Un peu moins de deux jours pour passer du temps avec Elle, Eux et surtout moi. Encore, au final, j'ai de la chance, ils habitent tous proche de chez moi, rajouter des transports serait une autre perte de temps. Bien sûr, dans ces 42h il y a aussi les choses administratives de grandes personnes à gérer, et ça, ça prends encore pas mal de temps. 

En ce moment, je réfléchis à comment gérer tout ça, je pense que j'ai trouvé, je vais continuer d'y penser, et on verra.

Mis à part ce soucis là, je me demande depuis quelques temps si ma famille va réellement bien. Disons qu'on a un peu tous explosés depuis juin dernier. Parents séparés, frères et soeur avec quelques difficultés, et moi, qui suis parti à 500 km pour faire ma vie. S'ajoute à ça les histoires de la famille moins direct et on arrive vite à un coktail détonnant. Je regrette par moment de ne pas avoir réussi à ce que mon père ne sombre pas. Je regrette de ne pas être assez présent pour voir grandir Noa, pour rire avec Dimitri et aider Noemie a surmonter tout ça.  Je reste dur par moment avec ma mère, essaie de leur faire comprendre que je les aime malgré tout. Pour le reste de la famille, j'ose à peine en parler. Si je n'appelle pas, personne ne prends de mes nouvelles. Mes grands parents vont passer pas très loin de Nantes et ne viendront probablement pas me voir, pour quoi faire, après tout ? Je ne suis que leur petit fils, déjà qu'ils ont du mal à trouver le temps de passer une journée chez leur fille, m'accorder une heure serait déjà du luxe. 

Malgré tout cela, j'avance, et j'en suis content. J'ai encore quelques morceaux de passé un peu trop récent qui s'accroche mais je reste essentiellement tourner vers l'avant. 

Pour en revenir à l'écriture, il m'arrive d'avoir des idées, des phrases qui viennent directement à moi au boulot, en ce moment. Seulement, je n'ai rien pour les noter et je les oublie vite. Je me dis qu'en forçant un tout petit peu, peut être que j'écrirai autre chose que des futilités ? Peut être qu'en écoutant de nouveaux morceaux, qu'en lisant les informations un peu partout, qu'en recommençant à parcourir les blogs d'autre personne le déclic se fera.

J'ai encore beaucoup de chose à dire mais cela fait déjà plusieurs jours que je me dis "demain, tu postes, quoi qu'il arrive" alors je pense qu'il est temps que je le fasse. 

Bien a vous, lecteurs
Mirandor.